Le Waterloo Breton

Lors des deux dernières journées du championnat de Ligue 2, l'En Avant de Guingamp s'apprête à jouer deux matchs couperets. Car une défaite lors de l'une des deux dernières journées scellerait le sort des Rouges et Noirs.

Triste fin pour ce club qui, il y a un an, réalisait la plus belle épopée d'un club breton en Coupe de France.

Mais voilà, certains se sont convaincus qu'avec ce trophée ils étaient devenus invincibles, que leur club ne pouvait pas sombrer.

Pourtant douze mois après la victoire légendaire, le constat est cruel. EAG est au bord du gouffre du National, et si il y tombe, rien ne dit qu'il en sortira.

Mais le mal n'est pas venu lors de cette saison catastrophique. Depuis plusieurs années, le staff guingampais renouvelle profondément son effectif en début de saison.

Des joueurs sans âme viennent gonfler leur portefeuille dans un des clubs de Ligue 2 au plus gros budget. Argent facile pour des pseudos "stars" en manque d'ambition.

Le temps est venu de revoir les stratégies, et de puiser des combattants avec l'âme celte et l'amour du maillot rouge et noir. Pour enfin avoir une équipe digne des moyens mis en œuvre, digne surtout de son public formidable.

Mais en attendant, le bataillon actuel doit se saigner pour que le Roudourou ne devienne pas le 14 mai prochain un Waterloo breton.

Car en cas de défaite, il sera venu le temps d'exiler l'Empereur Noël sur l'île Molène, terre des rivaux Finistériens, qui eux ont vaincu la Ligue 2.